Trois jours, deux nuits et un Machu Picchu, por favor !

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Il est des aventures qui vous laissent des souvenirs pour le reste de votre vie. Celle que je m’apprête à vous conter me laissera surtout des douleurs aux mollets pour les 10 prochains jours.

Jour 1 : De Cusco à Aguas Caliente, guide de survie.

Pour aller au Machu Pacchu il n’y a que deux solutions, sâchez le, l’une est longue et épuisante (comme ma … pardon) l’autre oblige à vendre un rein et hypothéquer sa maison.

Nous avons évidemment choisi l’option #1 avec mon acolyte préférée ! Nous voilà donc partis pour 7h de route depuis Cusco pour rejoindre « Hidroelectrica », 7h durant lesquelles nous allons passer à 3 cm de falaises, croiser des voitures sur des routes ou seuls les locaux peuvent se croiser et finalement arriver au bout de la ligne de chemin de fer d’Hidroelectrica.

Nous voici donc au point de départ d’une marche de deux heures. Deux heures, sac sur le dos, durant lesquelles nous allons longer la voix ferrée menant à Aguas Caliente. Je vous laisse apprécier les photos du trajet :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nota : Si vous avez peur du vide ou une mauvaise condition physique (genre 3 paquets de clopes / jour et pas de sport depuis 30 ans, OUBLIEZ CETTE OPTION), si marcher 2h dans une zone humide avec des bouts de chemins clairement pas très safe ne vous dérange pas : foncez !

Nous arrivons donc finalement à Aguas Caliente. Nous rejoignons l’hotel Supertrampe afin de nous reposer.

C’est à cet instant précis que je me rendis compte de l’oublie de ma veste dans le bus. Veste contenant mon Passeport, ma CB, 200 soles, la cartes SD avec les photos du début du voyage, une bague Gemmyo Miaou… Redescente +10 000, surtout après le levé à 5h du matin + 7h de bus + 2h de marche (5+7+2=14, 14 = le jour de ma naissance, coïncidence ?)… Heureusement, la jeune femme de l’accueil nous aidera durant les trois jours à mettre coups de pression sur coups de pression téléphonique à l’hôtel (avec qui nous avons fait la résa du voyage) et à l’agence de bus.

Nous allons finalement nous coucher fatigués par toutes nos mésaventures, après tout, nous nous levons à 3h pour monter au Machu Picchu ! Il est temps de reprendre des forces.

Jour 2 : Un Machu Picchu, une montaña et 9h de marche

2h45, le réveille sonne, c’est le grand jour. Nous nous préparons, avalons notre petit-déjeuner et allons rejoindre la file d’attente du bus qui nous conduira au Machu Picchu (oui bon, pour le coup on a fait les feignasse, mais se taper 2h de montée à 5h du mat’, avant de grimper à nouveau pendant 2 heures c’était pas possible). Nous arrivons 20 minutes plus tard au Machu Picchu, ENFIN !

VIsiblement, nous ne somme pas les seuls à avoir eu l’idée. Une nuée de touristes s’amasse déjà devant les portes. Nous rentrons finalement assez rapidement pour nous retrouver face à… De la brume. Pendant 1h. 1h durant laquelle nous allons attendre l’ouverture de l’accès à la Montana.

Sâchez le, lorsque vous achetez votre billet vous pouvez choisir entre le Huayna Picchu et la Montana. Le premier est le plus « simple », le second et beaucoup plus compliqué (je vous conseil d’ailleurs la lecture de cet article pour vous faire votre avis).

L’ascension de la montaña

Les portes ouvrent officiellement à 7h (7h10 en réalité, nous sommes en Amérique du Sud après tout…) et nous entamons notre ascension de 2h10 (pour un grand sportif comptez une heure, pour une personne lambda, si elle n’abandone pas en cours de route, comptez 2-3h). La route est composée essentiellement de marches : 1 900 sur 500m de dénivelé pour être précis. Je vous laisse apprécier par vous même les photos de la montée.

L’arrivée en haut de la montagne Machupicchu

Nous arrivons enfin tout en haut, il est 9h20, nous avons mis 2h pour monter, mais la vue en valait la peine, à vous d’en juger.

Le descente et les ruines du Machu Picchu

Nous entamons quelque minutes plus tard notre redescente vers la vallée. Ne croyez pas que le chemin inverse soit plus simple, même s’il est certes moins long, nous mettons tout de même 1h45 pour redescendre et arrivons face aux ruines, il est midi et nous somme épuisés. Le temps de prendre quelques photos du lieu et de nous reposer de cette monté-descente.

Il est 13h lorsque nous décidons de partir à pied pour Aguas Caliente et de finir notre journée par une petite sieste et un délicieux burger (toujours plus sain) dans le restaurant de l’hostal Supertramp.

Jour 3 : le retour à Cusco

Nous voici donc au dernier jour du reste de notre voyage et tout le chemin aller est à refaire. Nous avalons à nouveau notre petit déjeuner, trop trop bon d’ailleurs.

Si vous passez pas le Machu Picchu, dormez au Supertramp . Non seulement l’hôtel est cool, mais le personnel est top ! La jeune fille de l’accueil aura passé au moins 10 coup de fil pour avoir des infos sur mes affaires perdues et aura fortement participé à leur retour.

Nous reprenons donc la route (avec un stop à la boulangerie de Paris pour nous ravitailler) et arrivons à Hidroelectrica 2h plus tard. Notre bus nous attend et c’est à 20h30 que nous arrivons à Cusco, courons à l’Hostal que nous avions quitter 3 jours plus tôt, pour retrouver ma veste et tout son contenu (délesté de 100 soles quand même). Tout est bien qui fini bien (GIVE ME A AMEN ! 🙌🏻🙏🏻)

Conclusion de trois jours intenses

Évidemment je troll un peu en disant que mes douleurs aux jambes sont les seuls souvenir que je ramènerai (même si je vais vraiment avoir mal aux mollets pendant 10 jours), ces 3 jours étaient fous et si vous avez la possibilité de le faire : FAITES LE BORDEL !

Si vous n’êtes pas « sportifs », vous avez évidemment la possibilité de faire le déplacement, vous payerez juste 6 fois plus cher qu’en marchant, à vous de voir si votre budget vous le permet !

En attendant, nous on part pour 22h de bus en direction de Lima, ça va être la teuf !

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