Bolivie et backpack, 12 jours au pays des Aymaras

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Ça y est, la Bolivie c’est fini. Cet article est écrit depuis la terrasse d’un Hôtel à Huacachina, l’occasion de faire unepetite (mais complète) rétrospective de ce début de voyage.

Jour 1 : L’arrivée presque inespérée à La Paz

Départ de Lyon, l’avion n’est pas à l’heure (coucou là grève de controlleurs aériens). N’ayant à la base qu’une heure pour assurer ma correspondance, j’arrive à Francfort et n’ai plus que… 5 minutes pour traverser l’intégralité du terminal. Entre battre le record du 100m et passer 20h à Francfort, le choix est vite fait : je cours, vol et arrive juste avant la fermeture de portes d’embarquement, like a boss en pleine crise d’asthme. Tout le reste du voyage se passe parfaitement et j’arrive finalement à La Paz.

Les portes de l’avion s’ouvrent et c’est la claque. Nous sommes à 3500m au dessus du niveau de la mer, l’oxygène se rarifie et un mal de tête interstellaire gagne ma boite craniène, heureusement il ne durera que quelques secondes pour laisser place à un essoufflement constant jusqu’à la redescente de l’Altiplano 12 jours plus tard.

Je retrouve quelques minutes plus tard Allez Viens je t’emmène, qui m’attend avec une poignée de feuilles de coca, aidant à faire passer le “mal des montagnes”. Je retrouve donc « ma partner in crimes » préférée, ma valise par contre, elle, a préféré rester à Francfort et n’arrivera que 3 jours plus tard.

Me voilà, à 5h30 du matin (heure locale) dans le hall d’entrée de l’Hostal Ananay (que je vous recommande si vous passez par La Paz), j’ai du mal à réaliser que j’ai quitté pour la première fois le sol de l’Europe et que je vais désormais être face à une culture et une langue que je ne connais pas.

Jours 1,5 : Découverte de La Paz

Après une nuit très courte (coucou la dodo de 10h dans l’avion) et un réveille à 8h mon binôme me fait découvrir les environs de l’hostal et nous partons quelques heures plus tard pour un déjeuner typiquement bolivien.

Nous passerons notre après-midi à faire des allers-retours de téléphérique, seul moyen de transport « moderne » de la capital administrative bolivienne.

Jour 2 : Tiwanaku

Nous partons pour 1h30 de bus en direction de Tiwanaku. Pour le reste, un article est à venir très bientôt 😉

Jours 3 : 12h de bus et découverte du mot « Full Cama »

Nous voilà, avec nos deux énormes sacs dans le terminal de bus de La Paz. Mon guide improvisé sélectionne pour nous la meilleure compagnie de bus afin de traverser les 12 prochaines heures, qui nous emmernerons directement à Uyuni. C’est ainsi que je découvre les joies de passer sa nuit dans un bus « Full Cama », comprenez « à peu près cool pour dormir ».

Jours 4 à 6 : Uyuni et le Sur Lipez

Après 12h de bus, nous arrivons à Uyuni, petite bourgade fort (pas) sympathique, peuplée de personnages hauts en couleur, tout aussi agréables que les coups de soleil que m’offriront les salar attenant.

Nous trouvons rapidement l’agence « Esmeralda » qui nous accompagnera dans notre trek à travers les salar et le Sur Lipez.

Le reste appartient à l’article à venir 😉

Jours 7 à 8 : Potosi

Potosi, une des villes qui me laissera les meilleurs souvenirs. Pourquoi ? Déjà pour l’hostal Koala avec son petit déjeuner servi par un bolivien surexité et la qualité de ses chambres (je m’épancherai plus tard sur le sujet des hôtels / hostal et la qualité de vie en Bolivie). Mais le meilleur souvenir restera la visite de la mine de Potosi, visite que je vais vous teaser ici mais qui mérite elle aussi un article indépendant (ne serait-ce que pour le mal que je me suis donné à filmer l’intégralité).

Les mines de Potosi

Nous décidons donc avec Atchoum de visiter les mines d’argent de Potosi. Mines qui ont fait la renomé de la ville durant la période coloniale et qui en font sa richesse encore aujourd’hui.

Nous passons par l’hostal Koala pour l’organisation de l’excursion et nous voilà partis avec un guide (ancien mineur) qui nous accompagnera durant 3h dans la mines, toujours en exploitation.

Durant ces 3 heures nous allons, tout en étant équipés de pantalons/chemise/bottes/casque + frontale, descendre de 3 étages pour nous engouffrer jusqu’au tréfonds de la mine, crapahuter dans les cailloux et nous faufiler entre de très étroits passages rocailleux, mais aussi jouer aux funambules sur des rails de wagonnets au dessus de 10 mètres de vide. Nous allons aussi assister à l’explosion de nombreux bâtons de TNT et finir par ressortir en « mineurs accomplis » de cette excursion physique et mentale.

Retour à Potosi

Bien que cette excursion minière soit suffisante pour résumer l’experience Potosinas, il n’en reste pas moins un capital culturel plus que primordial, notamment le musée de la monnaie, qui donne une vision assez particulière de la façon dont les empire coloniaux se sont enrichis et surtout comment Potosi a influencé l’economie de bon nombre de pays, encore aujourd’hui.

Jours 9 à 10 : Sucre

Aaaaaaah Sucre, ancienne ville coloniale (qui en garde l’apparence), elle est aujourd’hui la capitale constitutionnelle de la Bolivie et jouie à ce titre d’un cadre plus que développé par rapport aux autres villes. On sent ici plus qu’ailleurs l’influence des colombs espagnol et celle de l’Europe. En réalité, c’est la seule ville dans laquelle je me suis senti à peu près « safe » de toute cette traversée.

Ma guide préférée m’en fera des louanges avant d’arriver et je ne peux que les confirmer.

Que ce soit d’un point de vue culturel, historique ou gastronomique, Sucre a été un véritable « coup de cœur » (rien que ça) et trône pour l’instant sur la première place des villes visitées.

 

Jours 10 à 12 : Copacabana – Isla Del Sol

On parle ici de la ville de Copacabana, pas de la plage brésilienne hein ! De toute façon vous ne trouveriez aucune ressemblance, puisque :

  • On est en Bolivie, pas au Brésil
  • Il n’y a pas de brésiliens bronzés et bodybuildés, mais des boliviens souvent antipathiques et avides du moindre centime que peut leur rapporter une photos de l’alpaga qu’ils maltraitent au bout d’une corde leur écorchant le museau.
  • La seule plage que vous trouverez ici ressemble plus à une immense poubelle jonchée de pédalos rouillés. Seul élément qui prêterait à confusion, les restaurants attrape-touristes rappelant ceux de la côte française.

En réalité, vous ne passerez ici que pour rejoindre l’Eden qu’est la Isla Del Sol, que vous rejoindrez en 1h30 de bateau après une traveré calme et extrêmement lente du Lac Titikaka. Isla Del Sol qui fera elle aussi l’objet d’un article plus complet 😉

La conclusión

Pour conclure, la Bolivie a été une excellente expérience, excellent parce que dépaysante, pleine de beaux paysages, de bons repas et surtout parce qu’à chaque instant j’ai pu compter sur ma guide personnelle pour me faire découvrir cette culture qu’elle avait déjà appréhendé quelques semaines plus tôt.

Mais comme rien n’est parfait et que je ne suis pas fan du “anlalala ce voyage était trop fou tout était parfait, il n ‘y avait aucun défaut blablabla” vous retrouverez très bientôt un article détaillant le point un peu moins funs du voyage et dans lequel j’essayerai de répondre à la question : « Pourquoi le bolivien ? »

En attendant, je repars dormir dans mon hamac au bord de la laguna de l’Oasis de Huacachina !

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